Published in The Hague Times, January 13th 2006:
"Football fans to don Nazi helmets during World Cup
Thousands of Dutch football fans travelling to Germany this summer to support the national football team will wear orange plasic helmets designed to resemble those worn by Nazi soldiers occupying the Netherlands during World War Two. The helmets will have fan slogans painted on them, such as "Hup Holland Hup" (Go Holland!), "Aanvalluuuh" (attack!) and "jetzt geht's lossss" ("let's go for it " in German). The first 15,000 helmets have been sold already. The "helmpje" company which produced this supporter's hat sees it as a joke, and denies allegations it exploits painful memories in a negative way."
The extent of the dutch stupidity will always surprise me when it comes to football...and the relationship of the Dutch to their history. I had doubts about posting this message considering I do live in the Netherlands and I have many Dutch friends but there is a time when ENOUGH is ENOUGH! For the past five years I've spent in the Netherlands, whether in Eindhoven, Helmond or The Hague, I have come across Dutch people who expressed their hate of the German people/culture in many different ways: by taging or damaging cars, by insulting tourists, by insulting my region (which was torn appart between France and Germany for almost a century)...I was shocked to notice that this hate was the matter of people who belong to my generation, i.e. they do not know the attrocities of WWII. I do know that the Netherlands were annexed by Hitler who exhausted the country from its manpower and its ressources for more than 5 years. Hundreds of thousands died in the Nazi camps...Is it a reason for the Dutch people to transmit this hate of Germany to their kids? One can remember this dark period and can still forgive I think! It seems to me that this is something beyond the capacity of the average Dutch citizen...can you imagine that some Dutch even do refuse of speaking German (though 95% of the population does understand the language)? When it comes to making business with the German tourists, the Dutch however seem to be more pragmatic...There is no wonder why Romano Prodi, the new italian PM, has called for an advanced European Union core without the Netherlands (see this review article in the Dutch Newspaper Telegraaf)
The dutch politics do seem to silently ackowledge the Helmet initiative...Jan-Peter Balkenende, the Dutch PM, who by the way does not speak any word of German (or at least so he claims), has not reacted to this "helmpje" story. Frank Huizinga, the president of the KNVB (the Dutch football association) though showed signs of concern by emphasizing that those helmets were not matching the spirit of the World Cup...Finally, someone with guts...!!! On March 7th 2006, the helmets were forbidden from the Dutch stadiums...by order of the KNVB. France 3 TV however reported about those same helmets on April 15th and mentioned that 250,000 had already been sold around the world (but mostly in the Netherlands). Free Time Products, the company incriminated, indeed tries to diversify its public by selling blue helmets to the French supporters and golden ones to the....German fans....Looks like the word "stupid " is written on my forehead!
I sincerely hope that the European parliament will react and send a strong message to the Netherlands...I find it outreagous that a country which hosts so many international organizations, such as the International court of Justice or Europol, does allow such behaviors and shows so little respect of its neighbours. It is maybe time for those organizations and their thousands of expats to go somewehere else...We'll see then if the Dutch will still shout "Aanvalluuuhhhh".....
Jerome Remy, The Hague, April 24th 2006
Monday, April 24, 2006
Wednesday, April 12, 2006
Sans commentaires
"Que les puces d'un millier de chiens galeux
Infestent le cul de celui qui te gâchera une seule seconde ton année 2006
Et que les bras de cet abruti
Deviennent trop courts
Pour qu'il ne puisse jamais se le gratter ..."
Lao Tseu???
Infestent le cul de celui qui te gâchera une seule seconde ton année 2006
Et que les bras de cet abruti
Deviennent trop courts
Pour qu'il ne puisse jamais se le gratter ..."
Lao Tseu???
Wednesday, April 05, 2006
Le CPE et l'état de la Nation française
A celles et ceux qui pensent que le CPE mène à une plus grande précarité
Je ne suis plus étudiant, j'ai un travail stable et, de surcroît, je vis à l'étranger...trois raisons de me taire selon certains! Pour moi, c'est justement parce que je suis expatrié que je peux porter un regard beaucoup plus critique sur la société française. C'est parce que j'ai voté aux dernières législatives et présidentielles (contrairement à tous ces petits jeunes qui pensent accéder à la citoyenneté en défilant dans la rue) que je donne mon avis sur le CPE. C'est parce que j'ai une année de probation, moi aussi, que je me permets de dire que le CPE n'est pas la mer à boire et encore moins la porte ouverte à toutes les précarités....
Pour un Français, le mois de mars, c'est le printemps, les giboulées et l'opportunité de rompre le train-train quotidien en allant dans la rue pour se plaindre de tout et de rien...en attendant le mois de mai et ses jours fériés...Ah quelle belle saison que celle du fumigène et des pancartes, celle des mégaphones et des charges de la police...Ca change de voir que dans un pays soi-disant civilisé aussi, l'anarchie peut régner...pas seulement en Irak et en Afghanistan, Les empêcheurs de tourner en rond sortent de leur hibernation: je me suis toujours demandé si il y avait pour eux moins de raisons de se plaindre en hiver ou bien s'ils considéraient que le froid était incompatible avec la fonction de manifestant. Toute cette agitation pour un contrat première embauche, voté à la majorité par des représentants élus du peuple et attaqué essentiellement par des personnes n'ayant pour la plupart pas encore acquis le droit de vote. C'est tout de même paradoxal de voir qu'une partie de la rue s'arroge le droit de remettre en cause les décisions des députés qui, par la nature de leur fonction , sont sensés nous représenter et prendre des décisions en conformité avec nos aspirations. Nos dirigeants et les membres de la classe politique semblent oublier bien vite, à l'approche d'échéances électorales, que la rue ne gouverne pas. J'attends de tous ces énarques qu'ils fassent appliquer les lois et rappellent le droit à ceux qui croient ne pas y être soumis. Ceux qui ne soutiennent pas les réformes auront en 2007 tout loisir de se faire entendre. Quant à ceux qui critiquent Jacques Chirac tous les jours, qu'ils s'en prennent aux électeurs de tous bords qui ont cru intelligent de choisir Jean-Marie Le Pen en 2002 (rappelez-moi de nouveau la définition du vote utile...).
Pour en venir au CPE en question, sujet de toutes les peurs et de tous les commentaires, je ne vois vraiment pas où se cache le loup. Non seulement, ce CPE, si j'ai bien compris, se substituera aux divers contrats de stage et d'interim, simplifiant les formalités administratives et offrant une meilleure visibilité au demandeur d'emploi. Mais, de plus, il ne remplace pas le CDI mais vient tout au contraire compléter l'offre pour les employeurs et les salariés. Là vient se loger le concept si dantesque de "précarité"....J'ai peur....Je peux tout à fait comprendre que le CPE plonge dans l'angoisse toutes celles et tous ceux dont les études universitaires n'offrent que peu de perspectives d'avenir...mais il fallait y penser avant de se lancer dans des études de psycho ou d'archéologie! A ces personnes-là, le CDI aussi doit faire peur...En fait, je ne vois pas les chômeurs manifester dans la rue...ceux qui veulent travailler et se construire une personnalité ont apparemment compris que toutes les guerres ne valent pas la peine d'être combattues. Ceux-là cherchent un emploi, pour vivre et survivre, pour trouver leur place dans la société. Plus de 2 millions de personnes sont dans ce cas aujourd'hui en France. Alors qu'on les laisse utiliser tous les moyens possibles et imaginables pour réussir. Et que ceux qui n'ont rien d'autre à faire en ce moment que d'aller manifester, qu'ils sachent bien une chose: CPE ou pas CPE, la vie d'aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, est centrée sur la notion de travail. Cela a été le cas pour nos grands-parents, pour nos parents et cela le sera aussi pour nos enfants. Pourquoi? parce que tout travail rapporte salaire, parce que le travail nous montre à quoi nous servons, parce que je connais peu de gens qui aiment se sentir inutiles, parce que le travail est le seul ascenseur social...
Au travail que diable et que la France cesse de se croire dans un village gaulois entouré de légions romaines!
Jérôme Remy, La Haye, 29 mars 2006
Je ne suis plus étudiant, j'ai un travail stable et, de surcroît, je vis à l'étranger...trois raisons de me taire selon certains! Pour moi, c'est justement parce que je suis expatrié que je peux porter un regard beaucoup plus critique sur la société française. C'est parce que j'ai voté aux dernières législatives et présidentielles (contrairement à tous ces petits jeunes qui pensent accéder à la citoyenneté en défilant dans la rue) que je donne mon avis sur le CPE. C'est parce que j'ai une année de probation, moi aussi, que je me permets de dire que le CPE n'est pas la mer à boire et encore moins la porte ouverte à toutes les précarités....
Pour un Français, le mois de mars, c'est le printemps, les giboulées et l'opportunité de rompre le train-train quotidien en allant dans la rue pour se plaindre de tout et de rien...en attendant le mois de mai et ses jours fériés...Ah quelle belle saison que celle du fumigène et des pancartes, celle des mégaphones et des charges de la police...Ca change de voir que dans un pays soi-disant civilisé aussi, l'anarchie peut régner...pas seulement en Irak et en Afghanistan, Les empêcheurs de tourner en rond sortent de leur hibernation: je me suis toujours demandé si il y avait pour eux moins de raisons de se plaindre en hiver ou bien s'ils considéraient que le froid était incompatible avec la fonction de manifestant. Toute cette agitation pour un contrat première embauche, voté à la majorité par des représentants élus du peuple et attaqué essentiellement par des personnes n'ayant pour la plupart pas encore acquis le droit de vote. C'est tout de même paradoxal de voir qu'une partie de la rue s'arroge le droit de remettre en cause les décisions des députés qui, par la nature de leur fonction , sont sensés nous représenter et prendre des décisions en conformité avec nos aspirations. Nos dirigeants et les membres de la classe politique semblent oublier bien vite, à l'approche d'échéances électorales, que la rue ne gouverne pas. J'attends de tous ces énarques qu'ils fassent appliquer les lois et rappellent le droit à ceux qui croient ne pas y être soumis. Ceux qui ne soutiennent pas les réformes auront en 2007 tout loisir de se faire entendre. Quant à ceux qui critiquent Jacques Chirac tous les jours, qu'ils s'en prennent aux électeurs de tous bords qui ont cru intelligent de choisir Jean-Marie Le Pen en 2002 (rappelez-moi de nouveau la définition du vote utile...).
Pour en venir au CPE en question, sujet de toutes les peurs et de tous les commentaires, je ne vois vraiment pas où se cache le loup. Non seulement, ce CPE, si j'ai bien compris, se substituera aux divers contrats de stage et d'interim, simplifiant les formalités administratives et offrant une meilleure visibilité au demandeur d'emploi. Mais, de plus, il ne remplace pas le CDI mais vient tout au contraire compléter l'offre pour les employeurs et les salariés. Là vient se loger le concept si dantesque de "précarité"....J'ai peur....Je peux tout à fait comprendre que le CPE plonge dans l'angoisse toutes celles et tous ceux dont les études universitaires n'offrent que peu de perspectives d'avenir...mais il fallait y penser avant de se lancer dans des études de psycho ou d'archéologie! A ces personnes-là, le CDI aussi doit faire peur...En fait, je ne vois pas les chômeurs manifester dans la rue...ceux qui veulent travailler et se construire une personnalité ont apparemment compris que toutes les guerres ne valent pas la peine d'être combattues. Ceux-là cherchent un emploi, pour vivre et survivre, pour trouver leur place dans la société. Plus de 2 millions de personnes sont dans ce cas aujourd'hui en France. Alors qu'on les laisse utiliser tous les moyens possibles et imaginables pour réussir. Et que ceux qui n'ont rien d'autre à faire en ce moment que d'aller manifester, qu'ils sachent bien une chose: CPE ou pas CPE, la vie d'aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, est centrée sur la notion de travail. Cela a été le cas pour nos grands-parents, pour nos parents et cela le sera aussi pour nos enfants. Pourquoi? parce que tout travail rapporte salaire, parce que le travail nous montre à quoi nous servons, parce que je connais peu de gens qui aiment se sentir inutiles, parce que le travail est le seul ascenseur social...
Au travail que diable et que la France cesse de se croire dans un village gaulois entouré de légions romaines!
Jérôme Remy, La Haye, 29 mars 2006
Tuesday, April 04, 2006
Français grâce à mon passeport
Je ne suis plus Français que par mon passeport
Il n’y a plus en moi la fierté d’être Français. Elle a disparu hier soir à 22 heures, doucement, sans bruit, comme s’en va le soleil derrière un nuage. Je doute que l’éclaircie soit pour demain!
Comment en suis-je arrivé là? très simplement et surtout beaucoup plus vite que je ne l`aurais jamais imaginé.
Tout a commencé en avril 2002 quand je vois que beaucoup de mes compatriotes votent pour le mal, celui qu’on croyait avoir mis à la porte en 1945, celui avec qui l’on pensait en avoir fini! Le mal à qui les medias donnent la parole, celui que l’on banalise comme Hitler le fut...Celui qui incarne et charrie dans son sillage le négationisme, le racisme, la lâcheté,
l’agressivité, le populisme malsain, la peur des autres tout simplement (qu’il s’agisse du maghrébin hier ou du polonais aujourd’hui) et tous ces maux qui ont fait de l’Europe un champ de ruines et de nos grands-parents des survivants. Combien de Françaises et de Français, en oubliant bien vite le passé, se sont-ils empressés de propulser cette gangraine à l’Elysée? Car il s’agit bien d’une gangraine qui rogne la démocratie de mon pays. Cette maladie qui ne laisse aucun répit à sa victime; cette maladie qui, non contente d’attaquer l’essence même de ma patrie, en profite pour faire remonter à la surface les odeurs nauséabondes d’un nationalisme primaire et vénéneux. Mon dégout est apparu en avril 2002. Et il n’a cessé de croître depuis.
Cela fait bien longtemps que je ne vis plus en France mais je gardais cette pointe de chauvinisme (surtout lors des rencontres sportives) et cette arrogance typiquement de chez nous.
Eh bien, c’est fini! Basta! J’ai jeté le bébé avec l’eau du bain et, passé les petits pincements au coeur du début, je n’hésite plus une seule seconde à critiquer cette France qui se veut être une grande puissance mais n’en a plus ni les moyens, ni l’envie, ni le courage humain et politique. S’il ne s’agissait encore que de puissance, cela ne serait après tout qu’une question de fierté mais c’est plus que cela...bien plus profond et insidieux. Un savant mélange d’archaïsme vénéré, de peur infantile de l’avenir, d’endoctrinement, de laxisme à haute dose...Bref une société qui ne sait pas et ne veut pas évoluer et qui est prête à sacrifier ses générations futures sur l’hôtel de la lutte des classes. En France, qu’il est bon de se gargariser de cols bleus et blancs, de drapeaux rouges...Comme c’est à la mode de parler aux ouvriers, de cracher sur les employeurs, d’opposer travail et mérite...Il est ensuite aussi très facile de critiquer les progrès de la doctrine créationiste aux USA. Encore faudrait-il admettre que les néo-conservateurs n’ont pas le monopole de la manipulation! Ma France est malade. Je ne la reconnais pas, je ne la comprends pas et ... je ne cherche plus à la comprendre. Le bateau Europe a pris la mer il y a près de 50 ans. La France a sauté à l’eau... En ce qui me concerne, elle peut bien couler...Cela ne me fera plus ni chaud ni froid. Peut-être qu’après tout, il y a
bien une vieille Europe...celle ou les vieilles pierres ne sont pas les seules à survivre!
Jérôme Remy, Eindhoven, 30 mai 2005
Il n’y a plus en moi la fierté d’être Français. Elle a disparu hier soir à 22 heures, doucement, sans bruit, comme s’en va le soleil derrière un nuage. Je doute que l’éclaircie soit pour demain!
Comment en suis-je arrivé là? très simplement et surtout beaucoup plus vite que je ne l`aurais jamais imaginé.
Tout a commencé en avril 2002 quand je vois que beaucoup de mes compatriotes votent pour le mal, celui qu’on croyait avoir mis à la porte en 1945, celui avec qui l’on pensait en avoir fini! Le mal à qui les medias donnent la parole, celui que l’on banalise comme Hitler le fut...Celui qui incarne et charrie dans son sillage le négationisme, le racisme, la lâcheté,
l’agressivité, le populisme malsain, la peur des autres tout simplement (qu’il s’agisse du maghrébin hier ou du polonais aujourd’hui) et tous ces maux qui ont fait de l’Europe un champ de ruines et de nos grands-parents des survivants. Combien de Françaises et de Français, en oubliant bien vite le passé, se sont-ils empressés de propulser cette gangraine à l’Elysée? Car il s’agit bien d’une gangraine qui rogne la démocratie de mon pays. Cette maladie qui ne laisse aucun répit à sa victime; cette maladie qui, non contente d’attaquer l’essence même de ma patrie, en profite pour faire remonter à la surface les odeurs nauséabondes d’un nationalisme primaire et vénéneux. Mon dégout est apparu en avril 2002. Et il n’a cessé de croître depuis.
Cela fait bien longtemps que je ne vis plus en France mais je gardais cette pointe de chauvinisme (surtout lors des rencontres sportives) et cette arrogance typiquement de chez nous.
Eh bien, c’est fini! Basta! J’ai jeté le bébé avec l’eau du bain et, passé les petits pincements au coeur du début, je n’hésite plus une seule seconde à critiquer cette France qui se veut être une grande puissance mais n’en a plus ni les moyens, ni l’envie, ni le courage humain et politique. S’il ne s’agissait encore que de puissance, cela ne serait après tout qu’une question de fierté mais c’est plus que cela...bien plus profond et insidieux. Un savant mélange d’archaïsme vénéré, de peur infantile de l’avenir, d’endoctrinement, de laxisme à haute dose...Bref une société qui ne sait pas et ne veut pas évoluer et qui est prête à sacrifier ses générations futures sur l’hôtel de la lutte des classes. En France, qu’il est bon de se gargariser de cols bleus et blancs, de drapeaux rouges...Comme c’est à la mode de parler aux ouvriers, de cracher sur les employeurs, d’opposer travail et mérite...Il est ensuite aussi très facile de critiquer les progrès de la doctrine créationiste aux USA. Encore faudrait-il admettre que les néo-conservateurs n’ont pas le monopole de la manipulation! Ma France est malade. Je ne la reconnais pas, je ne la comprends pas et ... je ne cherche plus à la comprendre. Le bateau Europe a pris la mer il y a près de 50 ans. La France a sauté à l’eau... En ce qui me concerne, elle peut bien couler...Cela ne me fera plus ni chaud ni froid. Peut-être qu’après tout, il y a
bien une vieille Europe...celle ou les vieilles pierres ne sont pas les seules à survivre!
Jérôme Remy, Eindhoven, 30 mai 2005
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